Cette publication apporte des éléments de cadrage sur les différentes formes prises par l’habitat indigne en Seine-Saint-Denis et ses disparités territoriales, mais aussi sur les conséquences de l’habitat indigne sur la santé des habitant·es et sur la manière dont les établissements publics territoriaux et les collectivités collaborent pour résorber ces situations, à partir de l’exemple de Saint-Denis.

Le Club Dév&co du Réseau national des centres de ressources politique de la ville propose un décryptage pour éclairer les professionnels sur les évolutions de l’emploi dans les quartiers face aux enjeux de transitions écologiques. Les thématiques de l’emploi et des transitions sont au cœur des prochains contrats de ville Quartiers 2030. Si le premier sujet a largement été travaillé, celui des transitions reste à approfondir pour en identifier les enjeux dans un contexte de changement climatique et de tensions sur les ressources énergétiques.

Si les liens entre inégalités sociales et santé sont aujourd’hui bien identifiés, ceux entre discriminations et santé restent encore largement ignorés et peu débattus. Pourtant, les discriminations vécues au quotidien impactent bel et bien la santé physique et mentale des personnes concernées ; plusieurs études récentes montrent même que les discriminations subies par les personnes racisées ont un effet délétère sur leur espérance de vie. Que faire ? Comment agir ? expériences pratiques au Village 2 Santé, centre de santé communautaire d’Échirolles.

Depuis que les institutions politiques se sont saisies des questions et des enjeux écologiques, le paradigme semble être le même : agir sur le consommateur, sur l’individu et sur son mode de vie. Pourtant, certaines de ces méthodes sont aujourd’hui remises en cause car considérées comme inopérantes, voire inadaptée. Au lieu de mobiliser, elles tendraient à accroître le fossé entre, d’un côté, les classes supérieures et moyennes, qui ont les moyens financiers de changer leurs habitudes de vie et de consommation, et d’un autre, les classes populaires, pour lesquelles l’application des « écogestes » peut être vécue comme une injonction et avoir pour conséquence de dégrader leurs conditions de vie.